Des études financées par les IRSC comblent les lacunes de la recherche sur la COVID-19
05/08/2021
Dans le cadre de la réponse continue à la pandémie de COVID-19, les
chercheurs de Bruyère répondent à la nécessité d’acquérir une compréhension
exhaustive du virus, de ses variants préoccupants et de ses effets à long
terme.
Avec la propagation des variants préoccupants, les populations âgées
et fragiles demeurent à haut risque. Dans le prolongement de l’Étude
d’immunité C19, un projet nouvellement financé* explorera l’efficacité du
vaccin contre les variants préoccupants du SRAS-CoV-2 dans les populations de
soins de longue durée de plusieurs provinces en incluant 2000 participants
supplémentaires qui sont des membres de la famille et des soignants des
résidents actuellement recrutés.
L’équipe, qui comprend Amy Hsu, Ph. D., Dr Kumanan
Wilson, Dr Peter Tanuseputro, Anna Cooper Reed, Dr Doug
Manuel, Heidi Sveistrup, Ph. D., et Daniel El Kodsi, Ph. D., se
concentrera sur les liens entre la réponse à l’immunité humorale, les facteurs
sociodémographiques, de santé et des établissements de soins de longue durée,
et les résultats de santé après la vaccination. Grâce à ces données, l’équipe
vise à élaborer des modèles de prédiction de la morbidité et de la mortalité
liées à la COVID-19 dans les populations de soins de longue durée, ce qui
permettra de mieux comprendre l’efficacité des vaccins pour protéger les résidents
très vulnérables contre les variants préoccupants.
L’augmentation des taux de vaccination dans tout le pays, mais
notamment dans les établissements de soins de santé, est une priorité absolue,
car ces variants préoccupants continuent de se propager. Carrie Heer, également
affiliée au St. Joseph’s Health Centre Guelph, et Amy Hsu, Ph. D., s’attaquent
à l’hésitation à se faire vacciner chez les travailleurs des soins de longue
durée. Leur objectif est d’élaborer la liste de contrôle VACCINE (VACine Confidence
and ImmuNization Education [Confiance par rapport aux vaccins et éducation en
matière d’immunisation]) en utilisant des principes de la science du
comportement pour favoriser la confiance et l’adoption des vaccins chez les
travailleurs de la santé de ce secteur. Les chercheurs, dont Anna Cooper Reed,
Daniel El Kodsi, Ph. D., Dr Kumanan Wilson, Vivian Welch,
Ph. D., et Maya Murmann, évaluent les stratégies existantes d’éducation en
matière de vaccination afin de cerner les obstacles à l’adoption des stratégies
actuelles afin d’évaluer et d’adapter les stratégies des futures initiatives
éducatives.
Bien que les taux de vaccination continuent d’augmenter, les
chercheurs s’intéressent également aux effets à long terme du virus. Bien qu’il
ait déjà été démontré que les inégalités en matière de santé aggravent les
résultats liés à la COVID-19, on en sait moins sur la COVID longue. La Dre Claire
Kendall et d’autres chercheurs de Bruyère, le Dr Peter Tanuseputro,
Lisa Boucher, Simone Dahrouge, Ph. D., Amy Hsu, Ph. D., et Esther
Shoemaker, Ph. D., explorent d’autres facteurs sociaux et conditions de
santé qui pourraient interagir avec la COVID pour influencer les résultats de
santé. À l’aide des données sur la santé des Ontariens qui ont reçu un
diagnostic de COVID, l’équipe utilisera l’IA pour examiner la relation entre
ces facteurs afin de mieux comprendre comment nous pourrions prévenir et gérer
la COVID longue pour les populations diverses et marginalisées.
Les études, financées par les IRSC, contribueront à fournir de
nouvelles et meilleures données probantes aux intervenants en matière de
politiques et de soins de santé et à soutenir certains des Canadiens les plus
vulnérables dans la lutte contre la COVID-19.
*Ce projet a été soutenu
par le financement des Instituts de recherche en santé du Canada et de l’Agence
de la santé publique du Canada, par l’intermédiaire du Groupe de travail sur l’immunité
face à la COVID-19.