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Il n’est pas rare que des migrants arrivent dans des villes canadiennes. Immigrants, travailleurs migrants, étudiants étrangers, personnes déplacées, demandeurs d’asile, réfugiés — ce ne sont que quelques exemples des types de populations qui font du Canada leur nouveau domicile.

 

Cependant, alors que ces personnes commencent à travailler à bâtir leur nouvelle vie, dans les faits, une grande partie d’entre elles courent le risque de se retrouver sans abri ou de vivre des situations où elles sont mal logées.

 

Ce scénario peut se dérouler de différentes façons. Une famille migrante avec deux enfants peut coucher chez des amis, ce qui signifie qu’elle vit dans un espace restreint et n’a que peu ou pas d’intimité. Ou un travailleur nouvellement émigré peut finir par chercher asile dans des refuges d’urgence pour sans-abri.

 

Ces scénarios ne sont pas rares, mais le défi est de découvrir pourquoi ils se produisent en premier lieu.

 

« Il se fait beaucoup de recherche sur la santé des sans-abri, le logement, les schémas d’immigration et les sujets connexes » explique Harneel Kaur, expert en santé des migrants et des sans-abri, « mais les migrants font face à un ensemble particulier de risques. C’est pourquoi les chercheurs doivent concentrer leurs efforts sur les questions qui touchent directement cette population précise. »

 

Pour aider dans ce domaine, Harneel et son équipe à Bruyère ont mené une revue systématique des recherches actuelles disponibles sur le sujet de l’itinérance chez les migrants dans les pays développés. Grâce à ce travail, ils ont découvert que les migrants font souvent face à la discrimination, à des problèmes de santé mentale et à des limites sociales et culturelles. L’équipe suggère que ces questions fassent l’objet de recherches plus approfondies à l’avenir. En fin de compte, cela assurera que les recherches futures porteront sur les questions les plus urgentes à explorer, afin que nous puissions donner aux migrants le meilleur soutien possible.