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Guy chartrand PDG

Nous aidons les gens à reprendre du mieux

27/02/2018

Sommaire d’une entrevue avec Guy Chartrand, président-directeur général de Soins continus Bruyère — extrait du segment « Focus on Bruyère » lors de l’émission News and Views avec Rob Snow au 580 CFRA.

Audio en anglais : 
 


Comment se sont déroulés vos six premiers mois en poste?

C’est un plaisir pour moi d’être à Ottawa; les gens sont fantastiques. C’est aussi un honneur de faire partie de la famille de Bruyère et du précieux héritage légué à Bruyère par sa fondatrice, la mère Élisabeth-Bruyère.

Lorsque vous pensez à l’incroyable histoire de Bruyère, le deuxième plus important fournisseur de soins de santé à Ottawa, et à ses installations, quels messages voulez-vous transmettre sur l’avenir de cet organisme?

De grandes opportunités se présentent, surtout par rapport à la position de Bruyère quant au modèle de prestation de soins subaigus qui s’imposera dans les prochaines années. Bruyère est en très bonne position pour passer au niveau supérieur. Une partie de notre travail est de soutenir nos partenaires prestataires de soins subaigus. Ils se consacrent à sauver des vies, et nous nous consacrons à rehausser le bien-être des gens. Nous essayons de prévenir les hospitalisations, de réduire la durée du séjour et de traiter les patients au bon endroit, au bon moment, avec les bons soins et au meilleur coût. Malheureusement, le système dans lequel nous évoluons échoue dans ses efforts de transition des patients d’un endroit à un autre, et c’est ce à quoi nous devrons accorder plus d’attention. Nous devons attacher beaucoup d’importance à l’expérience du patient et à son parcours lorsqu’il navigue dans le système de santé.

Donc, vous parlez de transitions dans tout le système, c’est-à-dire le passage par un hôpital de soins actifs, puis la prise en charge par un établissement à vocation thérapeutique comme Bruyère, pour ensuite poursuivre la transition vers son domicile?

Oui, parce que les gens passeront par plusieurs phases dans le système de la santé, qui est un système assez complexe. Notre rôle en tant que dirigeants est d’essayer de simplifier la tâche aux gens que nous servons pour rendre leur transition harmonieuse partout où ils passent. Je sais qu’il reste encore beaucoup à faire. J’ai eu des conversations très sérieuses avec tous nos partenaires à Ottawa et ce que je veux vraiment faire valoir, c’est que nous devons agir dans l’unité. Nous devons nous efforcer ensemble de mieux planifier et de faire les liens nécessaires pour aider les gens.

Il fut un temps où les gens allaient à l’Hôpital Saint-Vincent pour ne plus en ressortir. Les choses ont changé. Quel avenir entrevoyez-vous pour l’Hôpital Saint-Vincent?

La durée du séjour a diminué de façon spectaculaire à l’Hôpital Saint-Vincent. À l’heure actuelle, elle avoisine les 120 jours. Notre objectif est d’essayer de la réduire à environ 90 jours. Nous voulons aider les gens à reprendre du mieux et à faciliter leur transition vers leur domicile. Bruyère n’est pas une destination finale. Nous faisons partie d’un système et notre but est d’aider les gens à redevenir aussi autonomes que possible afin qu’ils aient la meilleure qualité de vie possible chez eux, tant que faire se peut.