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Bill Dawson et Karen Lemaire sourient

En donnant à Bruyère - Vous transformez des vies

01/12/2017

Donner de soi-même à autrui, c’est ce qui compte le plus. Lorsque vous donnez, vous obtenez quelque chose en retour.
-- Michael Milken


Peu de choses sont aussi tristes que de voir une personne tenter de communiquer alors qu’elle en est incapable. Par contre, il n’y a rien de mieux que d’être présent la première fois qu’elle y parvient.

Grâce à des gens comme vous, j’ai été témoin d’un tel événement chez Bruyère.

Je suis bénévole et non collecteur de dons, alors je resterai bref, en espérant vous inspirer à agir. Il y a quelques années, j’ai fêté mon 89e anniversaire. Après 66 ans dans l’industrie de la construction, je cherchais un nouveau défi. C’est ainsi que je suis devenu bénévole pour Bruyère, à l’Hôpital Saint-Vincent.

Cette décision a changé ma vie!
Les personnes que j’ai connues chez Bruyère – patients, familles, bénévoles et membres du personnel – m’ont fait voir l’importance et les effets d’une communauté pleine de compassion.

À titre de nouveau bénévole, j’ai été jumelé à une patiente admirable nommée Mary (nom d’emprunt). Elle était en aussi bonne santé que vous et moi jusqu’à ce qu’un jour, une terrible maladie la frappe, la privant progressivement de la capacité de bouger la moindre partie de son corps. Sans systèmes de maintien de la vie, elle était incapable de respirer, d’avaler, de goûter ou de parler. Un tube acheminait des aliments liquides directement dans son estomac.

Pendant des années, elle a été clouée à son lit d’hôpital, incapable de communiquer. Son esprit toujours actif était prisonnier de son corps – isolé du monde d’une façon que je peine à imaginer.

Après un moment, les visites de ses amis se sont espacées. C’était très éprouvant pour Mary, jusqu’à ce que nous trouvions un moyen ingénieux de l’aider à communiquer électroniquement. Aujourd’hui, elle navigue sur Internet, consulte la bibliothèque et garde le contact avec sa famille, ses amis et ses deux merveilleux petits-enfants. Ce n’est pas un miracle, mais bien le résultat du dévouement du personnel de Bruyère.

Je n’avais pas prévu que mon esprit serait occupé jour et nuit par des pensées à propos des patients de Bruyère… pour tâcher de trouver des moyens de mieux répondre à leurs besoins.

J’ignorais que mon engagement envers Bruyère deviendrait aussi profond. La maladie d’Alzheimer s’est abattue sur notre foyer il y a cinq ans, et mon rôle d’aidant permanent est lourd à porter. Aujourd’hui, Bruyère est un endroit où je peux faire une pause pendant que famille et amis prennent la relève à la maison.

Nous avons tous notre propre histoire, tout comme Mary et les autres patients auprès desquels je travaille. Heureusement, Bruyère est là pour eux. L’hôpital compte sur les professionnels et les bénévoles les plus dévoués et compatissants que j’ai rencontrés.

Je ne connais pas la nature de votre lien avec Bruyère, mais je crois qu’il est raisonnable d’affirmer que si vous résidez longtemps à Ottawa, tôt ou tard, une personne qui vous est chère sera soignée dans un milieu aimant grâce à Bruyère.

On entend souvent dire que notre gouvernement peine à financer les hôpitaux. Avec le vieillissement de la population, il est de plus en plus difficile pour les hôpitaux de s’adapter aux nouvelles réalités des aînés qui vivent longtemps, souvent touchés par de nombreuses maladies et contraintes physiques.

Voilà une autre raison pour laquelle votre soutien à Bruyère est si capital – et reçu si chaleureusement.
 
L’Institut de recherche Bruyère et le groupe de haute technologie de l’Hôpital Saint-Vincent accomplissent du travail exceptionnel. Leurs équipes de chercheurs sont à l’hôpital chaque jour, travaillant de concert avec les patients, les infirmières, le personnel et des bénévoles hautement qualifiés pour trouver les meilleurs moyens de donner les soins.

J’ai été témoin de ce qu’ils font et je m’émerveille devant ce que leur recherche arrive à changer. Cela n’existe qu’à Ottawa et dans l’Est ontarien et nous, en tant que citoyens, sommes chanceux de profiter de telles ressources si près de chez nous.

J’ai le privilège de travailler au sein d’une petite équipe de bénévoles et d’employés spécialisés en technique à l’Hôpital Saint-Vincent. Nos expériences en génie, en commerce et en haute technologie se complètent. Ensemble, nous mettons au point des outils uniques, à l’aide de composantes électroniques et de matériaux, pour faciliter les contacts entre le monde extérieur et nos patients vulnérables. Nous avons été invités à présenter une communication au congrès de l’ISAAC (International Society of Augmented & Alternative Communications) à Toronto, le 6 août prochain.

J’écris cette lettre non seulement à titre de bénévole, mais aussi en tant que fidèle donateur. Je crois sincèrement que Bruyère offre un service unique à la communauté d’Ottawa. La recherche continue en santé et en technologie a le potentiel d’être utilisée partout dans le monde.

Malgré la tragédie, Bruyère offre de l’espoir, grâce au soutien de personnes comme vous. C’est grâce à votre investissement dans Bruyère que nous pouvons continuer notre travail.

J’espère que vous aurez la générosité de prendre un moment aujourd’hui pour envoyer votre don et ainsi soutenir Bruyère.


Sincères salutations,


William F. (Bill) Dawson
Bénévole, donateur, partisan Bruyère