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L'équip d'Accès au ressources communautaires pose pour une photo

L'equip d'Accès au ressources communautaires à Bruyère

La participation des patients à la recherche, un succès selon Simone Dahrouge, Ph. D.

14/11/2018

L’unité de soutien de la SRAP de l’Ontario a récemment publié un article dans lequel la chercheuse Simone Dahrouge de l’Institut de recherche Bruyère répond à la question cruciale « La participation des patients à la recherche améliore-t-elle leur perspective de santé? »
 
Dans l’article intitulé Engaging Patients in Health Research : the Ontario Experience, dix-sept chercheurs qui ont consulté des patients pour concevoir et exécuter leurs travaux nous livrent leurs expériences de terrain et leurs conseils et nous parlent des barrières qu’ils ont dû surmonter. Les travaux de Simone portent sur l’importance des patients partenaires dans sa recherche sur l’accès aux ressources sanitaires communautaires.
 
Cette expérience, elle la qualifie de belle réussite.
 
Simone a lancé son projet de recherche en 2014 dans le but d’améliorer l’accès des gens aux ressources sanitaires communautaires dans la région de Champlain. Ces ressources peuvent se présenter sous diverses formes, que ce soit des cours de conditionnement physique, du soutien en santé mentale ou autres. Elles peuvent être bénéfiques pour la santé de la personne ou venir s’ajouter aux traitements prescrits par son médecin. Un problème persiste toutefois : ces ressources sont souvent sous-utilisées.
 
D’une part, les patients peuvent tout simplement ne pas être conscients de l’existence de ces ressources; par exemple, une épicerie pourrait offrir gratuitement des cours de cuisine assortis de conseils sur la façon de mieux manger, mais s’il n’y a pas assez de publicité pour l’annoncer, personne ne saura qu’il existe. D’autre part, il est possible que les patients ne puissent pas se prévaloir de ces services en raison de difficultés personnelles comme des problèmes de santé mentale ou des contraintes financières.
 
Dans ses travaux, Simone veut déterminer si les intervenants pivots peuvent aider les patients à surmonter les obstacles qui les empêchent d’utiliser les ressources en santé dans la collectivité. Elle tente de découvrir si les intervenants pivots peuvent aider les Ontariennes et les Ontariens francophones à surmonter les barrières linguistiques qui les empêcheraient peut-être d’accéder à une ressource sanitaire. À cet égard, elle a consulté des patients dont la langue maternelle est le français et ces personnes font partie de l’étude depuis le début.
 
« Les patients partenaires ont apporté un éclairage essentiel, explique la chercheuse, surtout en ce qui a trait à la définition du champ d’action de l’intervenant pivot. »
 
En outre, tout au long de l’étude de recherche, Simone a tenu de fréquentes consultations avec une quinzaine d’autres personnes dont les emplois ou la vie pourraient soit être touchés par le projet, soit aider à l’orienter.
 
« Ces gens ont pris connaissance des documents de l’étude, des formulaires d’aiguillage et de consentement, des questionnaires de sondage et des articles promotionnels, poursuit-elle. Ils ont également contribué à l’interprétation des résultats, nous fournissant des éléments essentiels sur le degré de pertinence de nos constatations. »
Selon Simone, ce projet a renforcé l’importance du travail en partenariat avec des personnes issues de divers milieux, et non pas seulement du milieu de la recherche.
 
Suivez ce lien pour lire le supplément à la publication de l’Unité de soutien de la SRAP en Ontario (en anglais).