Des établissements qui offrent des soins aux personnes porteuses du VIH adoptent un modèle de soins axé sur le patient
23/08/2019
- La Dre Claire Kendall a réalisé une étude auprès de douze établissements qui offrent des soins aux personnes porteuses du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) au Canada pour évaluer s’ils adoptent efficacement les approches de soins axées sur le patient.
- Elle est arrivée à la conclusion que la plupart des établissements de soins obtiennent de bons résultats dans quatre des six principaux domaines de la mise en œuvre de ces approches.
- L’étude révèle qu’il existe un besoin criant de meilleurs systèmes d’information électroniques et de meilleures ressources pour que les patients puissent prendre leurs soins en main.
Une étude récente de
l’équipe d’innovation dans les soins du VIH (en anglais seulement) de la Dre Kendall, une chercheuse à Bruyère, a permis de découvrir que douze établissements qui offrent des soins aux personnes porteuses du VIH au Canada se tournent vers un modèle de soins axé sur le patient. Un modèle du genre peut améliorer considérablement les soins offerts aux personnes porteuses du VIH, d’autant plus qu’elles vivent plus longtemps et doivent aussi lutter contre d’autres maladies liées au vieillissement.
Il existe plusieurs types d’approches axées sur le patient dans le domaine de la prestation de soins de santé, mais la Dre Kendall s’est concentrée sur le modèle de soins chroniques, car il s’est révélé utile pour les personnes atteintes de maladies chroniques et qui vivent avec plusieurs maladies coexistantes. On espère aussi que ce modèle sera utile aux personnes porteuses du VIH puisqu’on considère maintenant le VIH comme étant une maladie chronique.
Dans l’ensemble, les établissements au cœur de cette étude répondaient à quatre des six critères relatifs à la prestation de soins axés sur le patient que préconise le modèle de soins chroniques. L’étude leur recommande d’apporter des améliorations à leurs systèmes d’information informatisés pour aider les équipes soignantes à être plus proactives dans leur prestation de soins. En outre, ces établissements doivent offrir des ressources aux patients pour leur permettre de mieux prendre leur santé en main lorsqu’ils ne reçoivent pas de soins formels.
Lire l’étude complète (en anglais seulement).