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Diorama du crâne et du cerveau

Nouvelles encourageantes pour la recherche sur la maladie d’Alzheimer

30/07/2018

La maladie d’Alzheimer est une forme débilitante de démence qui entraîne un déclin de la mémoire et des fonctions cognitives, des changements d’humeur et de comportement et des changements dans les capacités physiques. Selon un rapport de 2016 de la Société Alzheimer du Canada, 564 000 Canadiens sont actuellement atteints de la maladie d’Alzheimer ou d’autres démences, et ce nombre devrait passer à 937 000 dans 15 ans¹.

Les chercheurs ont travaillé sans relâche pour trouver un traitement ou un remède à la maladie d’Alzheimer, mais aucune des tentatives faites jusqu’à présent n’a été un grand succès. L’une des pistes explorées par la recherche réside dans le traitement aux antiamyloïdes. De nombreux experts croient que la maladie d’Alzheimer est causée par l’accumulation dans le cerveau de plaques constituées de protéines amyloïdes.

Dans cette lancée, un groupe de chercheurs japonais et américains vient d’annoncer que l’anticorps antiamyloïde a donné des résultats très prometteurs. La phase 2 de l’essai clinique chez l’humain a non seulement démontré un ralentissement important de l’accumulation de protéines amyloïdes dans le cerveau, mais aussi une meilleure préservation de la mémoire.

Le Dr Andrew Frank, chercheur clinicien à Bruyère, a fait part de ses réflexions sur ce constat pour la recherche sur la maladie d’Alzheimer :

« Malgré quelques incertitudes quant à savoir si la protéine amyloïde endommage le cerveau dans la maladie d’Alzheimer, cet essai de grande envergure de la thérapie antiamyloïde semble avoir réussi à ralentir la maladie d’Alzheimer. Bien qu’une étude encore plus importante soit nécessaire avant que ce traitement ne soit offert au public, cette nouvelle est clairement encourageante. »

« La maladie d’Alzheimer et la démence ne sont pas sans espoir. Il vaut la peine de subir des tests. Le diagnostic précoce ouvre la porte à la participation à la recherche et à l’expérimentation de nouveaux traitements. On finira par trouver un traitement; ce n’est pas une question de savoir “si”, mais plutôt “quand”, conclut-il.

Les chercheurs de l’unité des essais cliniques de Bruyère mènent actuellement des études similaires et ont de l’espoir à mesure que la phase finale des essais cliniques approche.

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¹ Chambers, L. W., Bancej, C., & McDowell, I. (2016). Prévalence et coûts financiers des maladies cognitives au Canada. Groupe d’experts sur la santé de la population. Société Alzheimer du Canada en collaboration avec l’Agence de la santé publique du Canada, 2016