Æ

Rapport à notre communauté 2019-20

 Donald Richer and his sisters huddled

Trouver du réconfort, des amis et un chez-soi à Bruyère

Nous vous présentons Donald Richer

Donald Richer était un père de deux enfants actif, en bonne santé et travailleur. Enfant, il a grandi avec deux sœurs et était un petit farceur. C’était un excellent joueur de hockey, toujours capitaine de son équipe, et il a failli être repêché dans la Ligue de hockey de l’Ontario à l’âge de 16 ans.

Donald a travaillé dans la construction durant la majeure partie de sa vie et était connu des entrepreneurs de toute la ville sous le nom de « Don, le roi de la légende ». Le regard brillant et toute sa vie devant lui, tout était possible pour Donald.

À 45 ans, sa vie a commencé à basculer. Parfois, l’une de ses jambes refusait d’obéir ou alors c’était son pied qui partait d’un côté. Il commença aussi à avoir des engourdissements et les chutes sont devenues de plus en plus fréquentes.

Après de nombreuses consultations, on lui a diagnostiqué une fasciite plantaire, mais voilà que les symptômes se mirent à affaiblir son autre jambe et il remarqua une décoloration de la peau et un changement de température… des symptômes qui ne correspondent pas à ce diagnostic.

Donald est allé passer une IRM, où les experts ont découvert des disques écrasés dans le cou. Heureusement, il a pu être opéré et les perspectives étaient très encourageantes. À son réveil, il a pu à nouveau bouger ses orteils. Sa famille et lui étaient ravis, car ils croyaient à une guérison. Après un certain temps passé en réadaptation, il utilisait à nouveau ses jambes, se tenait debout et s’efforçait lentement de remarcher.
Donald Richer, ses soeurs et sa mère
Mais l’état de Donald ne s’est jamais vraiment amélioré. Certains jours, il ne pouvait plus bouger ses jambes et ne pouvait plus se lever. Après d’autres échographies et tests, il a reçu un diagnostic de sclérose latérale amyotrophique (SLA). La SLA entraîne une paralysie progressive des muscles du corps, car le cerveau ne peut plus communiquer avec les nerfs. Avec le temps, lorsque les muscles du corps se détériorent, la personne atteinte de SLA perd la capacité de marcher, de parler, de manger, d’avaler et, finalement, de respirer. Il n’existe pas de remède contre cette maladie et il n’existe que bien peu d’options de traitement pour ces personnes.

Malgré quelques moments très sombres où les symptômes se sont aggravés, Donald n’a jamais perdu son courage ni sa volonté de vivre. Aujourd’hui encore, il affiche fièrement son sourire à un million de dollars chaque fois que l’occasion se présente.

Bruyère fait partie du parcours de Donald depuis 2017, date à laquelle il s’est installé à l’Hôpital Saint-Vincent. Bien qu’il soit incapable de parler, Donald est capable de communiquer grâce à un appareil d’aide à la communication qu’il contrôle par le mouvement des yeux. Cette technologie est rendue possible grâce à l’équipe de technologie de communication assistée de Bruyère, qui fournit des technologies et des outils sur mesure pour aider les patients à rester en contact avec leur famille et le monde extérieur.

L’hôpital Saint-Vincent de Bruyère est le seul fournisseur de soins continus complexes à Ottawa, le second étant à Toronto. L’équipe se spécialise dans le soutien aux personnes atteintes de maladies évolutives et d’affections multiples.

Donald appelle l’HSV son « doux chez soi », et sa famille est reconnaissante pour les soins qu’il y reçoit.

« Nous savons qu’il reçoit de bons soins et nous savions qu’il n’était pas possible pour lui de rester à la maison, car nous ne pourrions pas nous occuper de lui 24 heures sur 24. Quand nous partons d’ici — nous venons tous les jours pour le mettre au lit et prendre soin de lui —, nous savons qu’il est entre de bonnes mains. Même quand nous arrivons, il a toujours un grand sourire sur le visage, donc nous savons qu’il est entre de bonnes mains ».

Lorsqu’on lui demande où il trouve sa force, Donald répond : « Mon père m’a toujours dit que la vie était belle et qu’il fallait toujours en profiter au maximum. Et puis, le personnel de Bruyère est devenu mon ami ».