La réadaptation virtuelle et à distance aide à maintenir le cap

Répondre aux besoins de nos patients veut dire que l’on applique les pratiques exemplaires à chaque étape du processus. Sa qualité de plus important fournisseur de services centralisés de réadaptation en clinique ambulatoire et en milieu hospitalier universitaire de la région y est pour beaucoup. Ces dernières années, nous avions déjà examiné la faisabilité et les résultats auxquels on pouvait s’attendre de la réadaptation virtuelle et de la téléréadaptation, et c’est sans doute ce qui a permis à Bruyère d’amorcer rapidement le virage vers la prestation de programmes virtuels et à distance.

La physiothérapeute et chercheuse Jennifer O’Neil, de concert avec le Dr Shawn Marshall, chercheur clinicien, souscrit aux objectifs de Bruyère visant à améliorer l’accessibilité des soins de réadaptation hospitaliers et ambulatoires. Ses travaux, financés par le Centre d’innovation canadien sur la santé du cerveau et du vieillissement et l’Institut canadien de recherche sur la santé des militaires et des vétérans – La Patrie gravée sur le cœur, ont porté sur la supervision à distance des programmes d’exercice pour les gens des communautés rurales. Ces travaux stimulent l’avancement de Bruyère dans sa capacité à offrir des services de réadaptation à domicile et à étendre ses bienfaits aux populations vulnérables.

Les soins que nous développons continuellement grâce à la recherche, à l’innovation et à l’application des pratiques exemplaires se voient tous les jours dans les établissements de Bruyère. Compte tenu de la propagation de la COVID-19, nous avons été dans une bonne position pour recentrer ces travaux afin de soutenir nos patients ambulatoires en les faisant bénéficier de nos connaissances des programmes de réadaptation virtuelle et à distance. Nos recherches en vue de comprendre la faisabilité et le succès des programmes supervisés à distance pour améliorer la santé, la mobilité et l’activité physique des aînés ont rapidement été converties en des interventions de soins virtuels innovantes pendant la pandémie.

Lisa Sheehy, Ph. D., physiothérapeute et chercheuse, secondée par le Dr Hillel Finestone, médecin chercheur à Bruyère ont également poursuivi leurs expériences sur la réalité virtuelle en réadaptation auprès de patients hospitalisés et de ceux fréquentant les cliniques ambulatoires. En tant que codirectrice du projet pilote « Aînés en santé », un projet de 75 millions de dollars lancé au Nouveau-Brunswick à l’été 2019 et réparti sur trois ans, madame Sheehy s’affaire à évaluer des exercices en réalité virtuelle non immersive pour diversifier les programmes de réadaptation des aînés, tant à domicile que dans les établissements de soins de longue durée.

Ses travaux ont été déterminants pour pouvoir répondre aux besoins de réadaptation pendant la pandémie. Après avoir cerné rapidement les contraintes que le virus a créées dans la prestation de soins, madame Sheehy s’est penchée sur la manière dont les programmes de réadaptation devraient être adaptés aux patients qui sont devenus malades. Outre l’ensemble de ses travaux antérieurs portant sur les outils et les programmes de réadaptation virtuelle, elle a publié, quelques mois après le début de l’épidémie, des travaux sur les aspects inhérents à la réadaptation postaiguë des survivants de la COVID-19 et a formulé des recommandations fondamentales pour la conception future des unités de réadaptation, ainsi que des considérations relatives au rétablissement du système respiratoire en relation avec la mobilité et les capacités fonctionnelles.

Nous continuons à transposer la recherche et l’innovation dans les soins tout en aidant les patients à quitter l’hôpital pour rentrer chez eux. Les répercussions de la COVID-19 sur la prestation des soins ont été considérables. C’est ainsi que la vocation bien établie de Bruyère en fait de soins, de recherche et d’innovation dans la réadaptation nous a donné un avantage certain pour nous adapter aux besoins de nos patients, les garder en bonne santé et les faire participer à leur propre rétablissement avec nous, dans nos espaces ou dans les leurs.