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Patients, résidents et familles

C. difficile

Il n’y a pas d’éclosion de la bactérie C. difficile à Bruyère. Mise à jour le 31 mars 2024.

À Bruyère, les soins aux patients et la sécurité de ceux-ci nous tiennent à cœur sont primordiaux, c’est pourquoi nous tenons à fournir des renseignements transparents. Chaque mois, nous divulguerons les taux de clostridium difficile (C. difficile) de nos deux hôpitaux (l'Hôpital Élisabeth-Bruyère et l'Hôpital Saint-Vincent) sur notre site Web. Au fil du temps, l’analyse de nos taux de C. difficile nous fournira de précieux renseignements que nous utiliserons pour améliorer la qualité des soins dans notre organisation.

 

 C.diff February 2024 FR

Les taux d'infection sont influencés par de nombreux facteurs différents propres à chaque organisation, tels que le profil de risque du patient et de l'intensité de la surveillance. Ainsi, les données de taux d'infection ne sont pas toujours comparables entre les organisations. Les cas d'infections nosocomiales excluent les patients qui sont admis avec l'infection.

 

Les taux de C. difficile sont les premiers d’une série d’indicateurs de la sécurité des patients que publieront les hôpitaux. Ces indicateurs sont affichés sur le site Web de la Santé publique Ontario ainsi que sur les sites Web de chaque hôpital. La divulgation ne vise pas à faire en sorte que les hôpitaux se comparent à d’autres organisations. En premier lieu, il est important de se rappeler que les taux de nombreux hôpitaux varieront d’un mois à l’autre. Il est donc essentiel que les taux de C. difficile soient examinés dans le contexte d’autres indicateurs de rendement.

 

C. difficile – Questions et réponses

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Q : Le C. difficile, c’est quoi?
R : Le C. difficile (Clostridium difficile) est une bactérie. Le C. difficile peut faire partie des bactéries qui se trouvent normalement dans le gros intestin et il est une des nombreuses bactéries présentes dans les selles (lors de la défécation).


Une infection au C. difficile a lieu quand d’autres bactéries bénéfiques présentes dans l’intestin sont éliminées ou diminuées, ce qui permet au C. difficile de se multiplier et de produire des toxines. La toxine en question peut endommager l’intestin et provoquer la diarrhée. Le C. difficile n’est qu’un exemple d’une infection nosocomiale et il s’agit d’une des infections qu’on voit le plus souvent dans les hôpitaux et les établissements de soins de longue durée. Le C. difficile est une cause connue de diarrhée nosocomiale depuis environ 30 ans.

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Q : Que sont les infections nosocomiales?
R : Il arrive parfois que les patients admis à l’hôpital y acquièrent des infections. On parle alors « d’infection nosocomiales » (c'est-à-dire contractées à l’hôpital).


Dans le cas du C. difficile, ceci peut vouloir dire que les symptômes ont débuté 72 heures après l’admission à l’hôpital; ou que l’infection était présente au moment de l’admission mais qu’elle est en rapport avec une admission précédente à ce même hôpital au cours des quatre dernières semaines.
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Q : Qui est à risque face au C. difficile?
R : En général, les personnes en santé ne sont pas susceptibles au C. difficile. Les aînés et les personnes qui ont des maladies ou des conditions traitées à l’aide d’antibiotiques et de certains autres médicaments qui agissent sur l’estomac sont à risque plus élevé d’être infectés par le C. difficile.
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Q : Quels sont les symptômes d’une infection au C. difficile?
R : Les symptômes sont généralement légers mais peuvent devenir graves. Les principaux symptômes sont la diarrhée très liquide, la fièvre et la douleur ou la sensibilité à l’abdomen. Dans certains cas, il n’y a pas de diarrhée. Le sang peut être présent ou absent des selles.
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Q : Comment attrape-t-on le C. difficile?
R : Le C. difficile est la cause la plus fréquente de la diarrhée infectieuse contractée à l’hôpital. Étant donné que le C. difficile peut se trouver parmi les bactéries qui sont normalement présentes dans le gros intestin, l’utilisation d’antibiotiques peut modifier l’équilibre normal des bactéries dans le gros intestin de façon à créer des conditions qui favorisent la multiplication du C. difficile, ce qui cause une infection. La vieillesse et la présence d’autres maladies graves peuvent augmenter le risque de la maladie associée au C. difficile.
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Q : Comment le C. difficile se répand-il?
R : Quand une personne est porteuse au C. difficile, les germes dans ses selles peuvent souiller des surfaces telles que les toilettes, les poignées, les bassins de lit ou les chaises percées. Si vous touchez ces objets, ils peuvent souiller vos mains. Si vous vous touchez ensuite la bouche, vous pouvez avaler le germe. Vos mains souillées peuvent répandre des germes qui peuvent survivre très longtemps sur d’autres surfaces, si celles-ci ne sont pas assez bien nettoyées.


Le C. difficile se répand quand l’hygiène des mains et le nettoyage de l’environnement sont inadéquats. Par conséquent, le contrôle approprié dépend de la constance des pratiques d’hygiène des mains et du nettoyage en profondeur de l’environnement des patients. La bonne hygiène des mains (par exemple, se laver les mains souvent et soigneusement) est à elle seule la plus efficace de toutes les façons d’éviter de répandre les maladies infectieuses telles que la maladie associée au C. difficile.


À Bruyère, nous sommes déterminés à promouvoir l’hygiène des mains chez le personnel qui soigne les patients. Partout dans notre établissement, nous mettons à la disposition des employés, des patients et des visiteurs du gel antiseptique pour se désinfecter les mains et du savon pour se laver les mains avec de l’eau. En utilisant les lignes directrices de la campagne "Lavez-vous les mains" du ministère de la Santé et des Soins de longue durée, nous élaborons un processus visant à vérifier les techniques d'hygiène des mains des employés. Les résultats de cette initiative seront intégrés à notre programme d'hygiène des mains.
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Q : Comment établit-on un diagnostique du C. difficile?
R : On diagnostique habituellement la bactérie C. difficile en envoyant un échantillon de diarrhée au laboratoire, où il est analysé pour dépister la toxine.
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Q : Comment traite-t-on le C. difficile?
R : Le traitement dépend de la sévérité de la maladie. Les personnes qui ont des symptômes légers n’ont parfois pas besoin de traitement. Quand la maladie est plus sévère, des antibiotiques sont requis.
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Q : Quelles précautions prend-on pour empêcher que le C. difficile se répande dans l’hôpital?
R : Si vous faites un séjour à l’hôpital et que vous avez la diarrhée associée au C. difficile, vous ferez l’objet de précautions jusqu’à ce que la diarrhée ait cessé pendant au moins deux jours. Vos activités à l’extérieur de votre chambre pourraient être restreintes. Tous les travailleurs de la santé qui entreront dans votre chambre devront porter une blouse et des gants. Toute personne qui quitte votre chambre DOIT se laver les mains.
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Q : Comment Bruyère contrôle-t-il la propagation du C. difficile?
R : Afin d’éviter de propager la bactérie C. difficile, nous nous assurons que l’équipe de l’Entretien ménager respecte des pratiques de nettoyage exemplaires, particulièrement aux endroits où se trouvent les patients atteints de la bactérie. De plus, nous encourageons grandement le personnel à améliorer leurs pratiques d’hygiène des mains. Nous veillons à ce que les patients atteints ou possiblement atteints de la bactérie reçoivent, le plus rapidement possible, les soins appropriés. Quand le patient atteint de la bactérie n’a plus la diarrhée, les risques de contamination deviennent beaucoup plus faibles.


Bruyère a établi les procédures suivantes pour contrôler et gérer les éclosions de C. difficile lorsqu’elles se produisent. Comme l’exigent les normes de pratiques exemplaires concernant la gestion de la bactérie C. difficile :


  • nous nous assurons que les patients atteints de la bactérie C. difficile reçoivent les soins nécessaires;
  • nous appliquons les précautions de contact avec toutes les personnes atteintes ou possiblement atteintes de la bactérie C. difficile (ce qui veut dire porter une blouse à manche longue et des gants en leur présence); 
  • nous augmentons les mesures de propreté dans l’unité touchée par l’éclosion; 
  • nous mettons à contribution tous les services concernés de l’hôpital; 
  • nous signalons l’éclosion aux représentants de la santé publique et nous suivons leurs conseils. 
  • Même si l’hôpital ne connaît aucune éclosion : 
    • nous rappelons à tout le personnel l’importance de se laver les mains; 
    • nous rappelons aux visiteurs de se laver les mains et de suivre les autres mesures en place (ces renseignements leur sont fournis par le personnel); 
    • nous tenons à jour tous les membres de notre équipe concernant les stratégies actuelles de gestion de l’éclosion.

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Q : Est-ce que Bruyère surveille l’évolution des cas du C. difficile?

R : Surveiller de près les personnes atteintes de la bactérie est une étape importante pour assurer votre sécurité. Cette surveillance nous permet de savoir s’il y a un problème à l’hôpital et, si c’est le cas, d’évaluer l’étendue du problème. Nous répertorions tous les cas atteints de la bactérie et déployons rapidement toutes les ressources nécessaires pour éviter que la bactérie ne contamine d’autres personnes.
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Q : Qu’est-ce que Bruyère fait pour rehausser la sécurité des patients?
R : Nous avons un programme de sécurité pour les patients à l’hôpital pour s’assurer que toutes les pratiques sont à un haut niveau pour votre sécurité. Ceci inclut :


  • Nous nous assurons que nos pratiques en matière d'entretien ménager correspondent aux pratiques exemplaires dans le secteur de la santé;
  • Nous élaborons un programme d'excellence en matière d'hygiène des mains;
  • Nous vérifions diverses pratiques pour garantir des soins aussi sécuritaires que possible.

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